Les lois de l'alimentation
« Pendant très longtemps, on a considéré que la prise alimentaire n’était qu’une affaire de volonté et que les personnes obèses pouvaient perdre du poids en faisant un effort pour contrôler leur consommation de nourriture. »
On sait maintenant que de nombreux mécanismes environnementaux, hormonaux et nerveux interviennent dans la prise alimentaire.
C’est ce qu’expliquent les invités de la Tête au carré dans une émission intitulée « Les lois de l’alimentation », émission reliée par le magazine Cerveau&Psycho.
Les invités nous expliquent en effet la séquence physiologique de la faim, de la satiété ou de l’envie de manger, liée aux niveaux de glucose dans le sang et d’hormones comme l’insuline, la ghréline ou la leptine. Tous ces médiateurs (glucose et hormones) sont captés par le cerveau, plus particulièrement par l’hypothalamus qui contrôle ainsi nos sensations alimentaires : faim, rassasiement, satiété…
Pour peu qu’on y soit attentif !
Les invités insistent sur cette notion d’attention, d’éducation à l’écoute des signaux de notre corps, en complément des conseils diététiques et nutritionnels. Une telle écoute de notre corps et observation de nos émotions et comportements alimentaires permettront de « se débarrasser de notre phobie des aliments » et des relations conflictuelles parfois entretenues avec eux.
C’est un éclairage important pour mieux comprendre également l’échec des régimes.
Les autres sujets abordés en deuxième partie d’émission sont
- La défense du corps face à une perte de poids « pour maintenir graisse et muscles », perte qui représente un important stress pour le corps
- L’alimentation émotionnelle ou comment tenter de trouver une solution autre que la nourriture à ses émotions
- L’idée reçue qu’il existe des gros et petits mangeurs, mais qu’il existe surtout des repas différents, en nombre, qualité et quantité
- Le fait de manger au lieu de boire lorsque l’on a soif, l’association fausse entre « ce qui hydrate et ce qui donne de l’énergie » issue d’un simple conditionnement
- Le jeûne intermittent : le meilleur jeûne à réaliser serait sur la fenêtre 17h – 8h car le soir le corps est moins sensible à l’insuline (1, 2)
- L’importance de toute activité physique pour le développement de la masse musculaire en faveur d’une plus grande dépense d’énergie au repos : « on ne rattrape pas l’énergie dépensée lors de l’activité physique ! »
- Les interventions parentales souvent contre-productives pour inciter les enfants à manger :
dire « c’est bon pour la santé » produit l’effet inverse et diminue le plaisir que procure l’aliment !
Et réciproquement… !